Aux États-Unis, Volkswagen a enregistré une chute en 2015, suite à une compression des voitures accusées par le logiciel truqueur.
Malgré la baisse des ventes de Volkswagen de 9,1 % en décembre aux États-Unis, et de 5 % sur un an, cela est provoqué pour l’essentiel à la compression de la distribution des voitures touchées par le scandale du logiciel truqueur. Une décision préventive qui a évidemment de strictes conséquences sur les classements du constructeur qui avait choisi les États-Unis pour déployer prioritairement son plan de vente. Ceci en vue de devenir le numéro un en 2018, titre honorable qu’il ne pourra pas plus atteindre car remporté par Toyota et écarté par le nouveau dirigeant de la firme car le trouvant trop ambitieux.
Toutefois, si on voit de plus près ce que cela représente, ce n’est pas encore un tremblement. En effet, Volkswagen a enregistré en un mois 3 102 voitures en descendant de 34 058 unités en 2014 à 30 956 en décembre passé. On peut viagra cependant penser que cela pourrait connaître une ampleur considérable, car la baisse ne porte que sur le dernier trimestre, depuis que le scandale a été révélé. Il est assez douteux que Volkswagen bénéficie rapidement d’une nouvelle certification pour les voitures accusées, dont l’image risque d’être salie malgré la remise à niveau.
En attente de reprise des ventes
Les ventes de la compacte Jetta, qui est l’un des modèles les plus écoulé mais aussi le plus dénigré pour ses titres anticipés, ont baissé de 9,7 % en décembre, alors que celles de la berline Passat, un autre modèle phare des ventes, ont enregistré d’une baisse de 56,4 %. Ainsi, les ventes du groupe célèbre pour ses Golf, Passat et autres Polo ont enregistré un repli de 5 % sur un an à 349 440 véhicules. Un insatisfaisant tandis que le marché américain enregistre des records pour l’année passée. Et la situation ne risque pas d’être meilleure en 2016, ce qui accroîtra encore la colère des dirigeants de Volkswagen.
