Depuis plusieurs semaines, plusieurs vers chutent du plafond d’un service de médecine de l’Hôpital Émile Durkheim d’Épinal. Un phénomène que la direction essaie d’arrêter.
Les patients de l’Hôpital Émile Durkheim d’Épinal (Vosges) sont éprouvés par un fléau d’un type particulier. Depuis pratiquement deux mois, plusieurs asticots et moucherons ont envahi le service de médecine interne A de l’hôpital. Il s’agit d’un phénomène qui n’épargne personne à l’hôpital.
Tous les jours, ce sont des vers blancs ou grisâtres qui se faufilent à travers des joints des carrelles du faux plafond pour atterrir sur les chevets, par terre, sur les chevets des lits des malades qui se trouvent au troisième étage de l’établissement Hospitalier.
On retrouve aussi des moucherons, de minuscules insectes de couleur noire dans ce service. Ce qui montre que ce fléau existe depuis plusieurs temps, car les moucherons ne sont autre que des larves de mouches.
Et ces bestioles apparaissent souvent le matin lors du ménage avant le début de visites. Mais face à cette situation, les patients et leurs familles ont été choquées. Vosges matin explique que l’apparition de ces bestioles serait provoquée par la présence de pigeons qui vivaient entre le faux plafond et le toit de de bâtisse. Ces oiseaux profitaient d’un passage ouvert pour entrer dans ce faux plafond. Mais ce passage a été bloqué par un grillage. D’après le journal, des pigeons auraient été bloqués dans les couloirs d’aération après avoir essayé d’atteindre leurs œufs bloqués ».
Des mesures en cours
De nombreux techniciens ont délivré des oiseaux dans la chambre d’un malade. Cela pourrait être dû à d’importantes étends de fientes présents sous les toits remplis par présence les volatiles. Quant à Mathieu Rocher, responsable de l’hôpital d’Epinal, il explique que les travaux sont actuellement réalisés pour régler le problème. L’équipe d’hygiène a prévu de mener plusieurs traitements chimiques mais qu’il ne sera possible que si on ferme entièrement les chambres et d’autres zones touchées… et comme les patients sont fâchés, il faut que les équipes d’hygiène agissent plus vite ». Certains patients souhaitent que ce problème soit réglé.