Le cortex de culture pour le développement de nouveaux traitements pour les cerveaux malades et endommagés

Les CSPi sont pluripotentes. A l’égal des cellules souches embryonnaires, elles peuvent se régénérer et se différencier partout dans l’organisme. Cette découverte faite par Shinya Yamanaka lui a valu le prix Nobel en 2012.

La plus grande difficulté est de transformer les CSPi en un type spécifique de cellule.

Néanmoins, Vanderhaeghen et son équipe se sont rendu compte que les CSPi et les CSE peuvent se différencier en cellules corticales. Ces cellules dont la perte entraîne nombre de maladies neurologiques peuvent être cultivées sans nécessiter un grand signal moléculaire des morphogènes.

Les CSPi et les CSE arrivent à reproduire presque à perfection la structure des cellules du cortex. Ceci ouvre la voie à une meilleure compréhension du fonctionnement du cortex humain et à une possible réparation du cerveau humain.

Des transplantations dans des cerveaux-hôtes de souris sont en train d’être faites afin de voir quelles interactions il y aurait entre les cellules anciennes et celles nouvelles. Ces expériences sont encore à la phase de laboratoire mais pourraient bien ouvrir la voie à de nouvelles thérapies en termes de pathologie cérébrale.