Nina Miolane, une chercheuse dans le développement d’un modèle numérique de l’anatomie humaine

Native de Guyancourt, Nina Miolane fait partie de ces chercheuses prometteuses qui pourraient faire évoluer la science. Celle-ci fait partie des trente vainqurice de la bourse L’Oréal-Unesco pour les Femmes et la Science. Elle va recevoir un chèque ce mercredi à l’Institut Pasteur.

Elle pourrait faire partie de ces scientifiques qui révolutionneront la science du futur. La chercheuse touchera un chèque de 15 000 euros ce mercredi 12 octobre à l’Institut Pasteur, lors de la fête de la Science.

La fondation L’Oréal à travers cette initiative voudrait faire la promotion de la parité dans les postes à responsabilité scientifiques, et d’inciter les jeunes femmes à continuer leur carrière encourageante, quand on sait que les difficultés peuvent supplanter la vocation.

Une carrière unique

Actuellement il n’ya que 3% de femmes qui ont obtenu le prix Nobel, depuis qu’il a été créé en 1901 » regrette la scientifique âgée de 25 ans. Et pour 67% de citoyens européens les femmes ne sont pas capables de prendre le contrôle de postes scientifiques importants ! »

Mais pour cette jeune fille originaire de Guyancourt, titulaire d’un doctorat, le mot vocation n’est pas un envahissement, car elle a été choisie parmi plus de mille candidates pour obtenir cette bourse.

Ce prix lui est attribué pour son parcours exceptionnel et les travaux de recherches concernant le développement d’un modèle numérique de l’anatomie humaine. « L’anatomie numérique veut avant tout donner une forme, dans l’ordinateur, l’anatomie humaine et ses changements sains et maladifs dans la population. Elle dispose de plusieurs caractéristiques.», détaille Nina Miolane.

Dans l’équipe -projet Asclepios de l’Inria (Institut national de la recherche en informatique et en automatique) Sophia-Antipolis, rattachée à l’université de Nice et en partenariat avec l’université de Stanford, travaille sur un modèle de cerveau numérique.

« Nous voulons en principe faire évoluer la médecine en proposant nos outils numériques aux médecins et aux patients. Et au fur et à mesure que nous allons comprendre la forme du cerveau, nous pourront proposer une meilleur aide au diagnostic de pathologies neurodégénératives telles que Alzheimer ou Parkinson et on espère que cela soit fait avant que le malade soit totalement affecté.