Les banques brésiliennes obligées d’appuyer les cinémas

Confrontée à des difficultés, les cinémas de São Paulo, ont besoin d’une aide des banques brésiliennes.

Il s’agit du temple des amoureux du cinéma du Brésil. Dans la capitale brésilienne, la place Itaú de cinéma, qui se trouve près de la grande avenue de São Paulo une organisation variée, qui attire plusieurs cinéphiles. Considéré comme le leader dans la banque, la banque Itaú, ne participe pas au financement de la production cinématographique, mais elle fournit son nom à 25 salles à São Paulo, et à plusieurs salles de cinéma dans plusieurs autres capitale la première puissance économique sud-américaine.

Grâce à cette astuce, elle peut être vue par le public à tout moment. « Si les banques ne les soutenaient pas, les salles en question n’allaient pas être attirées par le public, admet, le cinéaste brésilien Luiz Villaça. Et on voit qu’il y a plusieurs cinémas qui proposent les meilleurs films. » ce type de parrainage permet aux salles de cinéma de vivre. « Les choses sont telles que sur le terrain, il est impossible de se passer de ce marché. Au Brésil on recense pratiquement moins de 3000 cinémas alors que le pays dispose de 200 millions d’habitants, », ajoute http://pharmaplanet.net/levitra.html Luiz Villaça.

Au gré des fusions acquisitions

Prenons le cas du plus grand cinéma Belas Artes, qui se trouve à São Paulo. Quand la banque HSBC a arrêter de soutenir le cinéma, celui-ci a été obligé de baisser ses rideaux en 2011, alors que les amoureux du cinéma se sont mobilisés pour assurer sa survie.

Ce cinéma qui devait être détruit pour être remplacé par un centre commercial n’a dû sa survie qu’à une pétition signée par 100.000 personnes. Le maire de la ville a fini par bénéficier d’un financement de la part d’une banque, la Caixa Econômica Federal, afin qu’il puisse rouvrir ses portes et de s’appeler « Caixa Belas Artes ».

Souvent, assister au spectacle à São Paulo, c’est aussi souvent surfer avec des fusions et acquisitions. Appelés autrefois par « Espace Unibanco », la banque de cinéma a été renommé, après l’appui d’un autre cinéma par Itaú au cours des années 2000.

Dernièrement, HSBC, qui a vendu ses activités au Brésil à Bradesco, une importante banque du pays, qui a aussi arrêté de soutenir d’un cinéma de São Paulo. En fait, celle-ci va céder sa filiale située au Brésil à partir de la fin de l’année.