L’excès d’épargne, un obstacle pour l’économie mondiale

Les épargnes sont trop importantes dans le monde, comme l’a indiqué le 2 mai, Mario Draghi, le président de la BCE. Celui-ci s’exprimait à Francfort en disant « Nous avons trop d’épargne, alors arrêtons de dire que nous sommes trop endettés ».

Plusieurs experts ont essayé de réfléchir sur le sujet en remarquant que les taux d’intérêts ne font que chuter depuis plusieurs années. Tout le monde pointe du doigt, les banques centrales. Celles-ci ont depuis la crise revue à la baisse leurs taux directeurs, mais leur puissance repose sur les taux de court terme. Elles n’influencent pas vraiment les taux longs. Cependant, la tendance montre que ceux-ci ne font que baisser, et cela a commencé http://parmacieenligne.com/cialis.html avant l’arrivée de la crise.

En fait, les taux longs concordent premièrement avec le prix d’équilibre entre l’épargne et l’investissement. En clair, l’épargne dépasse l’investissement.

C’est ce qui explique la poursuite du déséquilibre entre les deux. Mais, le Président de la BCE explique que le problème n’est pas « la baisse des taux. Cela est justifié par une baisse d’investissement dans le monde capable d’avaler toute l’épargne. »

Dans les principales parties du monde comme les États-Unis, le Japon ou encore en Europe, on remarque une hausse considérable de l’épargne des entreprises, au préjudice des salaires, qui sape la consommation, baissant la croissance.