Londres s’attaque à l’argent sale dans l’immobilier

L’Angleterre a pris la décision de s’attaquer à l’argent sale utilisé dans l’immobilier. Pendant que le sommet anti-corruption a commencé jeudi réunissant plusieurs pays et chefs d’États les autorités londoniennes ont annoncé avoir pris des décisions en vue de faire face au blanchiment d’argent dans l’immobilier.

De ce fait, le Premier ministre, David Cameron a indiqué dans un communiqué que les entreprises étrangères qui possèdent des maisons ou qui voudraient en acheter dans le Royaume uni ont l’obligation de justifier le vrai nom de l’acquéreur.

Près de 100 000 logements sont ciblés par cette mesure plus précisément au Pays de Galles et en Angleterre avec 44 000 biens immobiliers recensés à Londres, d’après les chiffres officiels appartenant à des sociétés offshores et pour lesquels on ne connaît pas le nom des propriétaires.

Pourtant, la pratique n’est pas illicite, mais elle change le paysage immobilier de la ville britannique que ces entreprises utilisent désormais pour cacher l’argent volé » explique l’ONG Transparency International.
Une grande enquête menée par la police pour corruption avait été menée depuis 2004 contre de biens immobiliers dont la valeur est estimée à 180 millions de livres, mais d’après l’ONG ce n’est qu’une partie de la vérité.

D’autre part, les autorités ont annoncé avoir créer un système qui permet d’échanger de façon automatique les informations avec certains pays installés en outre-mer sans pourtant donner leur nom.